Taux d’intérêt bas, renouvellements d’incitations fiscales (PTZ, Pinel…), forte ruée vers les villes moyennes de province… Si en 2022 le marché de l’immobilier semble emboîter le pas aux mêmes tendances qu’en 2021, une évolution de la situation peut tout de même s’opérer.
Marché de l’immobilier en France en 2022
Avec la crise sanitaire et son lot de mesures restrictives, dont le confinement, certains foyers français ont reconsidéré leurs modes de vie avec un recours très fréquent au télétravail. Une situation qui n’est pas sans effet pour le marché de l’immobilier qui fait face à une tendance à l’exode urbain.
En 2021, et selon une étude menée par le Conseil supérieur du notariat (CSN), l’acquisition de logements neufs dans les grandes métropoles comme Paris a représenté une activité moins prisée. Dans l’autre sens, les investissements vers les logements anciens avec extérieur dans des localités beaucoup plus modestes ont été plus plébiscités. La preuve en est que les prix des appartements en France ont augmenté de 5,2 % entre janvier et octobre 2021 tandis que la valeur vénale des maisons était de + 9 %.
Par ailleurs, le plus fort taux de l’indice des prix au mètre carré a été observé dans les agglomérations telles que Poitiers, Cherbourg-Cotentin ou Vannes. Cependant, même si cette tendance se confirme en 2022, les investissements dans les grandes villes françaises ne devraient pas être enterrés trop tôt. Ceci, parce que leur attractivité financière demeure tout de même forte. Rendez-vous à cette adresse pour en savoir plus sur des appartements neufs.
Quelle évolution des prix de l’immobilier en 2022 ?
La hausse récente des prix de l'immobilier devrait être généralement plus appropriée cette année. Une recherche menée par S&P estime que la croissance des coûts de l’immobilier en France sera limitée à une moyenne de 2 % en 2022. Plusieurs raisons peuvent justifier cette propension à la stabilisation des prix dans le secteur de l’immobilier. Premièrement, les hausses exagérées de la valeur immobilière dans certaines régions ont submergé les acheteurs potentiels. À moins que le pouvoir d’achat n’augmente aussi vite que les prix, la demande pourrait baisser en 2022.
Deuxièmement, les réglementations du Haut Conseil de la Stabilité Financière pour prévenir le risque de surendettement restreignent l’accès au crédit immobilier pour certains ménages. Enfin, la pénurie de logements décourage les acheteurs potentiels qui reportent à plus tard leur projet d’acquisition d’une résidence principale.
Dès lors, cette nouvelle année pourrait apporter plus de flexibilité aux investisseurs et dans les transactions immobilières : plus de négociations de prix, des délais de vente un peu plus ouverts, entre autres.